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  Je vous souhaite une agréable lecture au cours de mes pensées déguisées !!! Aussi, n'hésitez pas à laisser pencher vos plumes pour vos commentaires.

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J'ai créé mon blog il y a quelques mois déjà, un passe-temps qui comble des journées bien trop longues...

Même si je me trouve près du port et à 100 m de la plage, si je profite pleinement d'un beau ciel bleu et du rayon de soleil toute l'année, la solitude s'interpose toujours...

La cinquantaine et quelques années de plus........, je suis conquise de me trouver parmi vous pour partager mes coups de gueule et mes passions.

Je vais par ce biais, vous raconter mon parcours professionnel, mon parcours de vie, mes voyages,

ce que j'aime et ce que je déteste !

 

Je vous remercie d'avance pour vos visites et vos commentaires, même si je ne vous réponds pas de suite, vos écrits me touchent et me toucheront profondément !


Merci à toutes et à tous,
à bientôt j'espère !

Amicalement, Domi

          

Avec le coeur !

SOSTOUTOU, le site d'adoption

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 21:44
Historique 

 

Les premières traces écrites de l'existence d'un hôpital datent du 9ème siècle , durant plusieurs siècles trois établissements coexistent. Ce n'est qu'en 1685  que ces derniers fusionnent.


Le 19ème siècle  permet un essor important de l'hôpital avec la construction d'un bâtiment permettant d’accueillir les vieillards et les orphelins.


1904  : Une donation permettra la création d’une maternité d'une capacité de 12 lits et d'une salle d'opération.


1936 : Sont édifiés les bâtiments de la rue de Condé (aujourd'hui rue Louise de Bettignies) qui allaient pendant près de 40 ans être l'hôpital des Amandinois et comptera alors plus de 500 lits.


1977  : La maternité est fermée.


1978  : Une unité de soins normalisés de 120 lits construite dans les jardins de l'hôpital est mise en service.


1980  : Un nouveau bloc opératoire de trois salles est construit.


1985  : Un bâtiment de type V120 est érigé pour héberger des personnes âgées.


1 986 : Transformation de 30 lits de chirurgie en 30 lits de convalescents et un dispensaire de psychiatrie dans l’enceinte de l'hôpital.


A partir de 1990  une restructuration importante du Centre Hospitalier est entreprise, elle va se traduire par :


1993  : L 'hospice de195 lits est transformé en maison de retraite avec une section de cure médicale de 90 lits.


1995  : L 'hospice est rasé, à sa place, une nouvelle residence pour personnes âgées est érigée.
Fermeture de 30 lits de chirurgie et des blocs opératoires. Création d'un intersecteur d 'alcoologie de 24 lits et de 10 places de jour (à Valenciennes).


1997-1998  : La maison de retraite de la rue du Bruille est humanisée.


1999  : Les bâtiments de la rue Louise de Bettignies sont transformés et agrandis pour accueillir 30 lits de psychiatrie et un nouvel établissement de 15 places d'hospitalisation de jour et un CMP CATTP en psychiatrie est construit rue du Bruille à St Amand.

 

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 00:37
Le p'tit quinquin

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Berceuse aussi appelée le p'tit Quinquin" 1853

Texte d'Alexandre Desrousseaux (1820-1892), né dans le quartier Saint-Sauveur.
Fils d'un passementier, il était employé aux contributions.

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L'Canchon-Dormoire

 Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin

Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main.

Ainsi l'aut' jour, eun pauv' dintelière,

In amiclotant sin p'tit garchon

Qui d'puis trois quarts d'heure, n'faijot qu'braire,

Tâchot d'lindormir par eun' canchon.

Ell' li dijot: Min Narcisse,

D'main t'aras du pain d'épice

Du chuc à gogo

Si t'es sache et qu'te fais dodo.

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin

Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main.

Et si te m'laich eun'bonn' semaine,

J'irai dégager tin biau sarau,

Tin patalon d'drap, tin gilet d'laine

Comme un p'tit milord te s'ras farau

J't'acaterai, l'jour de l'ducasse

Un porichinel cocasse,

Un turlutu,

Pour jouer l'air du capiau-pointu.

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin

Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main

Nous irons dins l'cour Jeannette-à-Vaques,

Vir les marionnett's. Comme te riras,

Quand t'intindras dire: un coups pou Jacques

Pà d'porichinel qui parl' magas.

Te li mettra din s'menotte,

au lieu d'doupe, un rond d'carotte

it'dira merci

Pins' comme nous arons du plaisi

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin

Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main

Et si par hasard sin maite s'fâche,

Ch'est alors Narcisse; que nous rirons!

sans n'avoir invi', j'prindrai m'nair mache

J'li dirai sin nom et ses sournoms,

J'li dirai des faribolles

I m'in répondra des drôles;

Infin un chacun

Vera deux pesta'c au lieu d'un

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin

Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main

Allons serr' tes yeux, dors min bonhomme

J'vas dire eun' prière à P'tit-Jésus

Pou'qui vienne ichi, pindant tin somme,

T'fair' rêver qu'j'ai les mains plein d'écus,

Pour qu'i t'apporte eun'coquille,

Avec du chirop qui guile

Tout l'long d'tin minton

Te pourlèqu'ras tros heur's de long

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin

Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main

L'mos qui vient, d'Saint'Nicolas ch'est l'fête.

Pour sûr, au soir, i viendra t'trouver.

It f'ra un sermon, et t'laich'ra mette

In d'zous du ballot, un grand pannier.

I l'rimplira, si tes sache

d'séquois qui t'rindront bénache,

San cha, sin baudet

T'invoira un grand martinet.

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin

Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main

Ni les marionnettes, ni l'pain n'épice

N'ont produit d'effet. Mais l'martinet

A vit rappagé l'petit Narcisse,

Qui craignot d'vir arriver l'baudet

Il a dit s'canchon dormoire

S'mèr, l'a mis dins d'nochennoire

A r'pris son coussin,

Et répété vingt fos che r'frain.

Dors min p'tit Quinquin Min p'tit pouchin min gros rojin

Te m'fras du chagrin si te ne dors point ch'qu'à d'main

 


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"L'Canchon Dormoire, berceuse qui, appelée le P'tit Quinquin, va rapidement devenir célèbre. Alexandre Desrousseaux (1820-1892), enfant du quartier Saint-Sauveur, fils d'un passementier qui court les bals avec un violon pour boucler son budget, est plongé totalement dans le milieu populaire dont il partage les peines et les joies. Amoureux de la musique, poète à ses heures, n'imagine-t-il pas de lancer "la comédie gratis" pour le carnaval! Il regarde, et il voit. Il sait alors traduire dans le langage de tous les jours, celui de l'usine et celui du quartier, la vie du peuple de Lille. "J'aime les petits, les pauvres, les souffrants..." C'est en 1853 que paraît l'Canchon Dormoire", "Le P'tit Quinquin", tout de suite adoptée par tous, une berceuse qui fera, elle aussi le tour du monde. Desrousseaux qui était à la mairie employé aux contributions, est bien le chef de file des chansonniers patoisants dont le Caveau lillois garde fièrement la mémoire. Il a laissé plusieurs centaines de chansons qui sont autant de mises en scène de petits faits qui en disent beaucoup sur les moeurs populaires dans les Flandres du XIXe siècle. Relisez les vers du "P'tit Quinquin" et vous comprendrez vite pourquoi tout un peuple s'est reconnu dans ce texte simple, chaleureux et si efficace.

 

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 08:43

Le 19 juillet 1962, à Armentières, le premier « Intervilles » télévisé


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Il y a cinquante ans, le jeu Intervilles faisait son apparition - Armentières et ses ... Armentières, face à Saint-Amand-les-Eaux, ouvrait le bal de cette émission ... sur le petit écran.

Armentières, face à Saint-Amand-les-Eaux, ouvrait le bal de cette émission devenue légendaire. La grand-place avait été transformée en un immense plateau de spectacle.

Si l'histoire du jeu a retenu la défaite d'Armentières (et peut-être les excuses de Guy Lux présentées dans une lettre au maire de l'époque, Gérard Haesebroeck), vous avez sans doute, vous aussi, des souvenirs de l'émission.

Sources : Voix du Nord

 

Vidéo Intervilles 62 : Saint Amand Les Eaux contre ... 30 min

Grande finale d'"Intervilles 62",

opposant les villes de Dax (Landes) et de Saint Amand Les Eaux...

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Grande finale d'"Intervilles 62", opposant les villes de Dax (Landes) et de Saint Amand Les Eaux (Nord), présentée par Guy LUX (à Dax), Léon ZITRONE (à Saint Amand Les Eaux), et Pierre TCHERNIA (dans un studio, à Paris). Les maires des deux villes sont présents. Le jury, en studio à Paris, en compagnie de Pierre TCHERNIA, se compose de maires et de personnalités du tourisme - à la RTF, Monsieur GUILLON, un équipage d'Air inter et Miss France. Le déroulement chronologique de l'émission : - 1ère épreuve : Maître Dones, Michel CHATMAN - doit transformer 5 pénalités de rugby - Pierre ALBALADEJO doit lui marquer 5 pénaltys. Dax marque 1 point- 2ème épreuve : bras de fer mouvementé entre deux concurrents- 3ème épreuve : vaches renversant des concurrents juchés sur des barriques. Saint Amand marque 1 point- 4ème épreuve : citations à terminer. Dax marque 1 point- 5ème épreuve : à cheval, les concurrents doivent placer des anneaux sur les cornes d'une vache. Dax gagne 1 point- 6ème épreuve : l'assiette au beurre- 7ème épreuve : résoudre un problème de mathématiques au tableau tandis que André Darrigade pédale sur un home trainer- 8ème épreuve : une sorte de buldozer (un michigan) sur piste doit enlever délicatement des meubles- 9ème épreuve : un candidat tiré par un attelage doit ramasser des balles posées au sol à l'aide d'une sorte de filet à papillon- 10ème : épreuve : non décriteLe grand vainqueur de cette finale est Dax.M. GUILLON, M. DAVIS représentant la ville de Dax, et une Dacquoise en costume régional reçoivent la coupe des mains de Miss France.

  • Production
  • producteur ou co-producteur
    RADIODIFFUSION TELEVISION FRANCAISE
  • Générique
  • réalisateur
    Badel Pierre ; Pradines Roger ; Bescont Jean
  • producteur
    Lux Guy ; Antoine Dominique ; Savarit Claude
  • présentateur
    Tchernia Pierre ; Lux Guy ; Zitrone Léon ; Garnier Simone
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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 23:39
RbValSpécialités culinaires et gastronomie

Valenciennes dispose de nombreux plats typiques, tels que « les frite et les fricadelles», « les frites et le welsh » ou encore « les frites et la langue Lucullus »"El Tarte au Chuque"

La lucullus de Valenciennes est un subtil mélange de langue fumée et de foie gras... ce n'est pourtant pas une recette bien ancienne mais elle a fait la célébrité gastronomique de la ville ! 

L'origine de la langue fumée remonte au Moyen Age quand les maîtres laissaient aux manants les parties les moins nobles du boeuf, qui s'en faisaient un délice ! Ils prirent l'habitude de fumer la langue pour mieux la conserver et pour lui donner plus de goût et plus de moelleux


lucullus.jpgRéservée aux cérémonies, la langue fumée était servie telle quelle... En 1930, un restaurateur valenciennois eut l'idée de l'enrichir d'une mousse de foie gras... et de lui donner le nom de ce fameux général romain réputé pour ses somptueux festins et sa façon hors pair d'innover, de créer des associations nouvelles et originales : Lucullus.

La Lucullus se présente sous la forme d'un bloc que l'on découpe en fines tranches, c'est un feuilleté de fines lamelles de langue de boeuf entre lesquelles est tartinée la mousse de foie gras. On la déguste froide avec un vieux Bourgogne ou pourquoi pas un Xéres

# La langue fumée, particulièrement réputée.

# La "langue Lucullus", préparation en feuilleté se composant de tranches de langue de Valenciennes, tartinées d'une préparation à base de foie gras frais et montées dans un moule en forme de demi-lune.

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# Le "Carpeaux" : gâteau dédié en hommage à l'artiste peintre et sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux, à base de crème au beurre et de marrons glacés entre deux macarons ovales.

 

 

 

 

 

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# Le "Germinal" : gâteau à la chicorée et au chocolat amer, qui en font un dessert fondant à base de mousse légère... Hommage à Zola, qui s'inspira des mineurs d'Anzin, et d'un film éponyme tourné dans la région.

 

 

 

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# La goyère, à base de fromage blanc et de maroilles, elle se distingue de la traditionnelle flamiche par son soufflé moelleux.

 

 

 

 

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                                                             # Les sottises de Valenciennes.

 

 

 

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         # La "bière de garde" et la "Sebourg" à Jenlain.

 

 

 

 

 

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                                                                            # La bière "Germinal".

Sans oublier toutes les autres spécialités comme la rhubarbe, la chicoré, le maroilles...............

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 22:05

 

 

 

 

 

 

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D'autres photos vous intéressent, cliquez ici VALENCIENNES

Valenciennes : Son Histoire Cliquez ici

 

 

 

La Devise de la ville:" Valenciennes a bien mérité de la patrie " est gravée au fronton de l'Hôtel de Ville sous l'Horloge

Quelques monuments

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Ouverte au lendemain de la révolution française, la bibliothèque de Valenciennes occupe depuis plus de deux siècles une aile de l'ancien collège des Jésuites qui fut reconstruite vers 1740 mais dont l'origine remonte à 1591. Elle abrite encore, inchangée, la bibliothèque des prêtres jésuites qui constitue l'exemple le plus complet de décoration peinte au XVIIIème siècle parmi les bibliothèques françaises.

 

Agrandie et entièrement réaménagée en 1994, la bibliothèque de Valenciennes occupe aujourd'hui trois corps de bâtiments baignés de lumière par une haute verrière. Une fois franchi le porche de l'ancien collège, les Valenciennois peuvent profiter de tous les services qu'ils sont en droit d'attendre d'une bibilothèque publique et découvrir les diverses facettes d'une médiathèque intégrant peu à peu les technologies de communication les plus récentes. 200 000 livres, dictionnaires, encylopédies ... 300 titres de revues de journaux, 5000 bandes déssinées, 10 000 disques compacts audio et intéractifs, 5 000 vidéocassettes vous attendent ...

Le projet Archimed

La bibliothèque de Valenciennes poursuit par ailleurs, comme dans le passé, ses activités de conservation, d'exploitation scientifique et d'enrichissement du patrimoine livresque et documentaire vieux de douze siècles. La bibliothèque de Valenciennes conserve entre autres la "Cantilène de Sainte Eulalie" premier texte conservé en langue française. Elle renferme aussi , à travers les archives municipales, toute la mémoire vive de la cité.

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LE PHENIX :

Scène nationale accueille chaque saison plus de 70 spectacles

(théâtre, musique, danse, jeune public, créations...)

 

 

 

 

 

L'aiguille » de J.-B. Métais :
passé, présent et futur

 

 

À Valenciennes, inutile de chercher une aiguille dans une botte de foin...

Elle est positionnée sur la place d'Armes à l'emplacement de l'ancien beffroi médiéval, qui s'est effondré comme un château de cartes,

le 7 avril 1843, faisant sept victimes dont le guetteur. 

 

 

 

 

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L'oeuvre du sculpteur Jean-Baptiste Métais ferme la perspective de la place et constitue un point de repère dans le paysage valenciennois.

En 2006, les édiles valenciennois eurent l'idée d'organiser un concours international pour ériger une oeuvre d'art,

symbolisant à la fois la mémoire et la métamorphose de la cité.

Le projet de l'artiste sarthois a été adopté à l'unanimité

et inauguré le 21 décembre 2007 lors de la clôture de « Valenciennes, capitale régionale de la culture ».

 

 

 

Le cœur de Valenciennes a été presque entièrement détruit par un gigantesque incendie lors de la Seconde Guerre mondiale et reconstruit au cours des années 1950-1960 dans un style alliant le béton, la brique et la pierre. De nombreuses rues et maisons d'avant-guerre subsistent en périphérie, autour des églises Notre-Dame, Saint-Géry et près de la place du Neufbourg. Les fortifications ont été démantelées en 1889, leur tracé subsiste dans la ceinture de boulevards. On peut voir les monuments suivants :

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* La façade de l'hôtel de ville, qui date de 1867, et dont les statues allégoriques sont d'Henri Lemaire (à qui l'on doit aussi certaines des œuvres de la gare du Nord, à Paris). Au sommet trône une reconstitution fidèle, par le sculpteur Albert-Marius Patrisse, du célèbre fronton de Jean-Baptiste Carpeaux, Valenciennes défendant ses remparts (l'original est tombé lors de l'incendie de 1940).

 

Des personnes ayant connu la seconde guerre mondiale racontent que les Allemands, voulant bombarder la gare ferroviaire de nuit, bombardèrent l'hôtel de ville à la place, et qu'il ne restait plus que la façade.

 

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* La basilique Notre-Dame du Saint-Cordon,

qui donne lieu à un pèlerinage annuel.

 

La basilique possède de nombreuses ouvres d'arts et de vitraux réalisés par Paul Ducatez.

 Le clocher de l'église fut réparé pendant un certains temps par Léon Tiprez.

 

 

 

 

 

 

 

* L'église Saint-Géry. Dans le parc qui jouxte l'église, le square Watteau, figure une fontaine avec, en son centre, une statue d’Antoine Watteau (né en cette ville, rue de Paris prolongée), par Jean-Baptiste Carpeaux, natif également de la cité.

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* La maison espagnole,

à pan de bois et à encorbellements, qui date du XVIe siècle, lorsque Valenciennes était sous l'occupation espagnole.

C'est à ce contexte qu'elle doit son appellation, non à son style.

Actuellement, elle abrite l'office de tourisme.

 

 

 

 

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* La bibliothèque des Jésuites, installée dans l'ancien collège de la Compagnie de Jésus fondé au début du XVIe, a fait l'objet d'une restauration récente.

Elle abrite le plus ancien poème de la langue française que l'on ait conservé : la Cantilène de sainte Eulalie. On peut aussi y voir la salle des Jésuites, rare témoignage de bibliothèque ancienne encore existante.

 

 

 


 

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 * Le musée des Beaux-Arts, Construit au début du siècle, et après une importante rénovation, le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes a réouvert ses portes au printemps 1995.

Il conserve la première collection de province des œuvres de Carpeaux (sculptures et peintures), et l'une des premières de France quant à la peinture flamande et hollanaise du XVIIe siècle, notamment avec Rubens, Watteau, Jérome Bosch, Pater, Hubert Robert , Guérin , Boudin ...

Son fonds archéologique témoigne des richesses historiques de la cité.
Crypte archéologique présentant une collection locale.

Ecole française du 18 ème....Watteau...
Sculptures du XIX ème notamment de Carpeaux, natif de Valenciennes.

 

 

 

 

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*La Tour de la Dodenne,

fortification construite au XIVe siècle (les fortifications construites par Vauban, comme l'ensemble du patrimoine défensif de la cité, ont été démantelées de 1891 à 1893).

La ville étouffait dans son enceinte et il fallait, pour favoriser son essor économique, l'en libérer, faciliter l'arrivée du train. L'entreprise fut cependant, malheureusement, un peu trop systématique à l'inverse des communes alors moins argentées.

 

 

*Le cimetière Saint-Roch, riche de nombreuses sculptures, et qui abrite de nombreux artistes (un plan les situe à l'entrée). Dans ce musée à ciel ouvert voisinent de nombreux prix de Rome. Mais d'autres personnalités de tous ordres se rencontrent aussi (la journaliste musicale de télévision Denise Glaser, ou un roi des Gitans, par exemple).

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* Le Mont de Piété. XVII ème Siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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* L’hôpital du Hainaut, construit sous le règne de Louis XV, est un imposant navire de pierres et de briques amarré au lit de l’ancien Escaut. L’architecte Contant d’Ivry a su allier l’élégance classique à la tradition régionale pour édifier un gigantesque ensemble hospitalier destiné à enfermer les plus pauvres et les marginaux du siècle des Lumières.

 

 

PERSONNAGES CELEBRES :

Valenciennes, l'Athènes du Nord, a donné à ses boulevards le nom des plus grands artistes qui y sont nés, en particulier le chroniqueur Jean Froissart, l'évêque Antoine de Haynin, le peintre Antoine Watteau, (1684-1721), dont le musée de la ville conserve quatre toiles, le peintre Jean-Baptiste Pater, le peintre et dessinateur Charles Eisen, le peintre et sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux, le paysagiste et aquarellistes Henri Harpignies. Sont également nés à Valenciennes la reine d'Angleterre Philippa de Hainaut, l'empereur de Constantinople Baudouin VI de Hainaut, le compositeur Claude Le Jeune et le « père » de la IIIe République Henri Wallon ainsi que Pierre Richard.

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 14:21

 Valenciennes est historiquement située dans le comté de Hainaut et aujourd'hui dans le département du Nord dont elle est une sous-préfecture depuis 1824. Elle est traversée par l’Escaut à son confluent avec la Rhônelle.

Valenciennes, histoires de :  Cliquez ici

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Valenciennes apparaît pour la première fois dans un document relatant une sentence rendue en l’an 693 par Clovis II, roi des Francs. Ce document fait référence à un lieu; "la vallée des cygnes" qui, au fil du temps, passant de "Val en Cygnes" est devenu Valenciennes.

 

Lors du traité de Verdun en 843, Valenciennes devient une ville neutre, à la frontière entre la Neustrie et l’Austrasie.

 

En 881, le Hainaut voit passer les Normands. À partir de 923, Valenciennes relève du duché de la Basse Lotharingie, dépendant du Saint-Empire romain germanique. Sous les empereurs Ottoniens, Valenciennes devient le centre d'une marche à la frontière de l'Empire. Pour cette période, les fouilles archéologiques sont encore incomplètes.

 

Enfin les comtes d'Ostrevant, seigneurs de Bouchain, Denain, Ribemont, Château-Porcien, furent châtelains de Valenciennes de 880 à 1163 après le décès de Godefroi IV d’Ostrevent qui vendit ses terres de Hainaut à son aîné et demi-frère, Baudouin IV dit d’Edirne, comte de Hainaut. En 1008, une famine est suivie d’une terrible épidémie de peste dont l'issue donnera lieu à un pèlerinage (voir la section Cultes).

 

De nombreux comtes se succédèrent, d'abord comme margraves de Valenciennes et à partir de 1070 comme comtes de Hainaut. La ville bénéficie d’institutions communales à partir de 1114.

 

En 1285, la monnaie du Hainaut fut remplacée par la monnaie de France : l’écu. Valenciennes est une ville en pleine activité, forte de ses nombreuses corporations. A l'abri de son enceinte, un grand nombre de couvents se développe, à l'instar des Dominicains (dont l'église a été fouillée par le Service archéologique de la Ville, en 1989 et 1990).

 

Au XIVe siècle Albert de Bavière fait construire la tour de la Dodenne, où encore aujourd’hui la cloche sonne en l'honneur de Notre-Dame-du-Saint-Cordon. Au XVe siècle, rattaché au duché de Bourgogne, le Hainaut perd de son autonomie, mais Valenciennes jouit d’une incroyable renommée grâce aux prestigieux artistes qu’elle protège en ses murs, tels le chroniqueur Georges Chastelain, le poète Jean Molinet, le peintre miniaturiste Simon Marmion, le sculpteur Pierre du Préau et l’orfèvre Jérôme de Moyenneville.

 

Sous les Habsbourg

La prise de Valenciennes, en 1566-67, vue par Franz Hogenberg

Au XVIe siècle, Valenciennes fait partie de l'empire de Charles Quint.

L'empereur fait son entrée dans la ville en 1524.

 

Le 21 janvier 1540, venu tout droit d'Espagne pour réprimer l'insurrection des Gantois contre l'impôt, Charles Quint, avec l'accord de François Ier, traverse la France et arrive à Valenciennes.

Le protestantisme s'y implante. En 1562, la foule sauve des protestants du bûcher. C'est la « Journée des Maux (mal) Brûlés ».

La ville subit la vague iconoclaste à la fin du mois d'août 1566.Pendant la révolte des Gueux, Valenciennes devient un important centre de résistance contre le gouvernement de Marguerite de Parme. Les protestants se rendent maîtres de la ville et refusent de rendre les églises pillées. Le 14 décembre, la ville est déclarée rebelle au roi. Philippe de Noircarmes en vient à bout le 23 mars 1567.

 

En 1568 et 1569, la ville subit la répression du duc d'Albe. Plusieurs dizaines de chefs de la rébellion sont exécutés et plusieurs centaines d'habitants sont bannis. En 1580, Alexandre Farnèse, duc de Parme et de Plaisance, reconquiert la ville et le protestantisme est extirpé.

 

En 1591, les jésuites créent une école puis font bâtir l’église Sainte-Croix. En 1611, la façade de l’hôtel de ville est entièrement reconstruite dans un magnifique style Renaissance. Au XVIIe siècle, l’Escaut est canalisé entre Valenciennes et Cambrai, ce qui permet le développement des manufactures d’étoffes de laine et de toiles fines. Pour utiliser les fils de lin, les femmes se mettent alors à confectionner la célèbre dentelle de Valenciennes.

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Conquête française

Les armées françaises assiègent la ville en 1656 (Vauban participe sans commander et y sera blessé). Le maréchal de Turenne et La Ferté campent au nord et au sud de la ville, de part et d’autre de l’Escaut, reliés par un pont de fascines. Pour défendre la ville, Condé inonde les environs, séparant ainsi les deux corps de l’armée française. Dans la nuit du 15 au 16 juillet, il attaque à revers La Ferté, qui est mis en déroute[4]. Défendant la cité, Albert de Mérode, marquis de Trélon, se trouve blessé au cours d'une sortie à cheval. Il décède des suites de ses blessures et son corps, inhumé dans l'église Saint-Paul, est retrouvé lors de la campagne archéologique de 1990.

 

En 1677, les armées de Louis XIV, dirigées cette fois par Vauban[5], prennent la ville qui devient française en 1678 par le traité de Nimègue. Fortifiée par Vauban, la ville devient par la suite l’une des principales places fortes françaises du Nord.

 

XVIIIe siècle

La situation économique de Valenciennes allait déclinant, jusqu’à la découverte du charbon. Le premier puits fut creusé à Fresnes en 1718 et la découverte du charbon gras en 1734 à Anzin forma la Compagnie des mines d'Anzin.

Au XVIIIe siècle, la ville est également réputée pour sa porcelaine. La manufacture qui s'implante a pour obligation d'alimenter ses fours à la houille. En dépit de la qualité de sa production, l'entreprise ne parvient pas à vivre durablement. Valenciennes, riche de ses talents, est alors surnommée l’Athènes du Nord, soulignant ainsi son rayonnement artistique.

 

De la Révolution française à 1914

Le pont Jacob sur l'Escaut, au tout début du XXe siècle. Une rame de l'ancien tramway de Valenciennes y circule

La Porte de Lille.  Jean Henri Becays Ferrand, dit le général Ferrand, devint colonel de la garde nationale de Valenciennes en 1791 puis commandant temporaire de la place, le 8 août 1792.

 

Après avoir brillamment commandé l'aile gauche de l'armée du Nord à la bataille de Jemmapes entre l'Autriche et la France le 6 novembre 1792, il dirigea la défense de Valenciennes du 23 mai au 28 juillet 1793 lors des guerres liguant plusieurs puissances européennes contre la Révolution française.  Il refusa de livrer Valenciennes que Dumouriez voulait ouvrir aux ennemis, et s'y défendit avec 9 000 hommes contre 150 000 commandés par le prince de Cobourg, le duc d'York, et le général Ferraris. Avec une si faible garnison, il défendit Valenciennes pendant trois mois, et ne capitula qu'en désespoir d'être secouru, après avoir soutenu quatre assauts et défendu trois brèches praticables dans le corps de la place. De nombreux quartiers périrent sous les boulets incendiaires. La tour de l'église paroissiale de Saint-Nicolas fut sérieusement mise à mal.

 

Valenciennes est prise, ravagée et occupée par des troupes britannico-autrichiennes commandées par Frederick, duc d'York et Albany, et le prince de Saxe-Cobourg.

 

La ville n'est reprise par les armées révolutionnaires qu’en août 1794. En juillet 1795, un an après l'exécution de Robespierre, qui met pourtant un terme à la Terreur, les Républicains valenciennois guillotinent, dans des conditions douloureuses, cinq Ursulines après leur supplice. Après l’épopée napoléonienne Valenciennes se rend aux Bourbons en 1815, pour cinq ans.

 

Par la suite, l’industrie houillère et les raffineries de sucre retrouvent leur expansion. En 1824 Valenciennes devient sous-préfecture. Au XIXe siècle, grâce au charbon, la cité fait figure de grand centre industriel, et occupe le rang de capitale de la sidérurgie du Nord.

 

Le 6 août 1890, une loi déclasse la ville comme place de guerre. De 1891 à 1893, les fortifications sont démolies sans véritable discernement, ce qui lui vaut la perte d'éléments d'architectures exceptionnels (telles la tour Périlleuse ou la porte de Paris) et la ville est décorée de la Légion d'honneur en 1900.

images

Les deux guerres mondiales

Les Allemands occupent la ville en 1914. C'est l’armée britannique et son corps canadien qui délivrent la cité en 1918 après de durs combats. Des faits d'armes héroïques se déroulèrent en 1918, notamment ceux du sergent Hugh Cairns à qui la ville rendit hommage en 1936 en baptisant une avenue à son nom.

L'autre personnalité marquante de Valenciennes durant cette époque fut Louise de Bettignies, qui fonda le réseau de renseignements « Alice ». Elle fut arrêtée en octobre 1915.

 

Le 10 mai 1940, la ville, abandonnée par ses habitants partis sur les routes de l'exode, est livrée à des pillards de l'armée française. Un gigantesque incendie dévore le cœur de la cité, alimenté notamment par un dépôt de carburant. Les troupes allemandes occupent ensuite la ville en ruines, le 27 mai.

Le lycée Watteau devient siège de la GFP (Geheime Feldpolizei, police militaire secrète), on y torture des résistants dans les caves.  Le 2 septembre 1944, après des combats sanglants, les troupes américaines entrent dans Valenciennes et libèrent la ville.

 

L'après-guerre 

Au début du XXIe siècle, des signes positifs se mettent heureusement en place : réseau autoroutier, TGV, industrie automobile, équipements culturels, et surtout l’université. D'abord antenne de Lille en 1964 puis centre universitaire en 1970, devenue autonome en 1979, l’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis accueille environ 10 000 étudiants.

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 20:51

Voici les paroles ou lyrics de "Cornet de frites" interprétées par Yves Montand

Dans un cornet de papier

Près du quai de la Rapée

Un jour on s'était payé des frites

Moi j'avais les mains graisseuses

Mais toi tu restais gracieuse

Et tu mangeais malicieus' tes frites

Pour égayer ton sourire

Des fleurs j'aurais pu t'offrir

Mais t'as préféré sans rire des frites

Voilà comment les amoureux

Font leur bonheur avec un peu

Un peu d'soleil et pour eux deux

Un cornet d'frites

 

Avec les beaux jours qui reviennent

Le long des quais on se promèn'

En grignotant le long d'la Seine

Un cornet d'frites

Quand on a tout mangé

On r'tourn' en acheter

Puis on rentre s'aimer

Bien vite

Voilà comment les amoureux

Font leur bonheur avec un peu

Un peu d'soleil et pour eux deux

Un cornet d'frites

 

J'pens' à tout ça tristement

Tout seul en plein dans l'vent

En fac' du marchand qui vend des frites

Ça coût' vingt-cinq francs l'cornet

J'ai pas l'premier sou en poche

Et ce soir la vie est moche bien moche

Mais moi je n'sais pas mendier

Je n'sais pas non plus pleurer

Tout c'que j'peux faire c'est rêver de frites

Comme autrefois quand tous les deux

Nous vivions des jours merveilleux.

 

Un peu d'soleil et pour nous deux

Un cornet d'frites

Et quand les beaux jours revenaient

Bras d'ssus bras d'ssous on s'en allait

Manger à deux le long des quais

Un cornet d'frites

Et puis on s'est quitté

Et tout fut effacé

L'bonheur était passé

Trop vite

Je me souviens des jours heureux

Au temps où nous allions tous deux

Grignoter sur les bords d'la Seine

Un cornet d'frites

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 12:28

Articles parus :

Vous avez dit ducasse ?

HISTOIRE DE ...FRITES !!!

INTERVILLES - 1962

 Min ch'ti coin...

 Baraque à frites

Cornet de frites ...chanson d'Yves Montand

 

Le Nord est le département français le plus septentrional. Il est bordé par la Mer du Nord, d'où son nom. Il est constitué de la Flandre française, qui correspond aux arrondissements départementaux de Dunkerque, de Lille et de Douai (autrefois partie du comté de Flandre), du Cambrésis (ancienne principauté ecclésiastique) et de la partie méridionale de l'ancien comté de Hainaut. En fait, le département du Nord décrit un tracé similaire à la "Province de Flandre" pré-révolutionnaire, qui avait adopté le blason au lion noir de l'ancien comté de Flandre même si cette province incluait aussi le Cambrésis et une partie du Hainaut en plus du comté de Flandre proprement dit. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 59.

 

Le Nord fait partie de la région Nord-Pas-de-Calais. Il est limitrophe de la Belgique et des départements du Pas-de-Calais, de l'Aisne et, sur quelques kilomètres, de la Somme.

 

Il est également bordé par la mer du Nord. Plusieurs fleuves ou rivières le traversent, notamment l'Yser, la Lys, l'Escaut, la Scarpe et la Sambre. Le canal de la Deûle traverse Lille, la préfecture.

 

Le Mont Cassel avec ses 176 m est souvent considéré comme le point culminant du Nord, sans doute par sa position émergente en plaine et sa proximité avec Lille. Cette réputation est cependant totalement injustifiée puisque le Mont de Baives le surpasse largement avec ses 239 mètres d'altitude. Le véritable point culminant du Nord se situe à Anor, dans l'Avesnois, à 272 mètres d'altitude.

 

C’est le département le plus peuplé de France, et avec le Pas-de-Calais, il constitue la région Nord-Pas-de-Calais.

 

« L'enfer du Nord », hier et aujourd'hui

 Longtemps négative, teintée par la grisaille et la crise industrielle des années 1970, l'image du Nord s'est en large partie améliorée depuis le début des années 1990. Là où l'on décriait naguère « l'enfer du Nord », on vante désormais la qualité de vie et le dynamisme retrouvé d'une région qui a su assurer sa reconversion économique. Sa capitale Lille, après s'être équipée à partir de 1983 d'un métro automatique, a développé un centre d'affaire (Euralille) qui a accompagné en 1993 l'arrivée du TGV Nord-Europe. La capitale du Nord est désormais tout entière vouée au tourisme de week-end pour les Parisiens, Bruxellois ou Britanniques. Des quartiers entiers comme celui du Vieux Lille ont retrouvé une nouvelle vie. Jadis sinistrés, ils sont désormais très prisés. En 2004, Lille a été capitale européenne de la culture. Parallèlement, Valenciennes a rénové son musée des Beaux-Arts et récemment inauguré un tramway.

 

Culture
Dialecte flamand dans l'arrondissement de Dunkerque, 1874 et 1972

Langues régionales : 

* Le picard (le Rouchi ou le ch'ti) : en Hainaut, en Cambrésis, en Artois et en Flandre gallicante (arrondissements de Lille et de Douai).

* Le flamand : de la Lys à la Mer du Nord, c'est-à-dire de Bailleul à Dunkerque. Dans cette ville, le flamand est également appelé dunkerquois, car il présente des spécificités.

 

Gastronomie

 * Le potjevleesch, la carbonade flamande, la tarte au maroilles et la goyère, les bêtises de Cambrai, les sottises valenciennoises, la langue Luculus, la tarte au sucre, le poulet à la bière,le petit salé lillois, la glace à la chicorée, le pain perdu, les rognons à la douaisienne, la glace aux speculoos.

* fromage: Mimolette ou boule de Lille, le Maroilles, le Vieux Lille, le Bergues, etc...

 

Patrimoine

Symboles des fêtes populaires, les géants figurent en bonne place du patrimoine culturel du Nord. Ils participent aux grands évènements de leurs cités.

* Le carnaval de Bailleul

* Le carnaval de Dunkerque

* La braderie de Lille

 Les estaminets font aussi partie du paysage patrimonial du Nord.

 

Evènements sportifs

* Le Paris-Roubaix, course cycliste, avril

* Le Route du Louvre, course à pied, avril

* Les 4 jours de Dunkerque, course de cycliste en mai

* Le semi-marathon de Lille, course à pied, septembre

 

 

De plus, le film Bienvenue chez les Ch'tis, sorti en 2008, contribue à donner une image plus positive du Nord.

(Wikipédia)

 

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 12:26

Depuis que nos ancêtres sont devenus gallo-romains, la langue romaine originelle n'a cessé d'évoluer au hasard des guerres et des invasions. Elle a su résister jusqu'à nos jours laissant des traces indélébiles dans nos registres d'état civil (Caudron, Capiau, Louchet, etc.)

 

L'étymologie nous révèle des influences latines, espagnoles ou anglaises.

 

Nous faisons partie de cette vaste zone linguistique picarde qui commence au nord de Paris et se termine à peu près au sud de Bruxelles. La dénomination savante de notre parler populaire est le "picard", avec ses nombreuses variantes : le picard d'Amiens, d'Abbeville ou du Vimeu, le parler de la côte, le rouchi de Valenciennes, le wallon en Belgique, le lillos, etc.

 

Chaque région a plus ou moins son patois et parfois cela reste assez difficile à comprendre surtout si l’on n’est pas de la région.
Depuis le succès du film « Bienvenue chez les Ch’tis » le patois de la région Nord pas de Calais, le ch'ti est devenu plus connu. Cependant il n’y a pas que les « heiiiin » et « biloute » qui sont utilisés.

Voici un petit lexique qui pourra mieux vous faire comprendre quelques mots du patois Ch’ti.

 

FRANCAIS CH'TI
à ce soir à toute rate
abîmer esquinter
aller vite saquer d'dans
arrière grand père taïon
au plaisir de se revoir! à l'arvoyure
bateau batieau
bavardage/rumeur racontache
beau bellot/bieau
beaucoup gramint
belle bellotte/bielle
cacher camucher
café (avec alcool) bistoule
canal watergang
déchirer déquirer
dedans dedins
demain d'main
demander ed'mander
emmêler inch'pé
fatigué mate/ercrin/esquinter
fête foraine ducasse
feu
gâcher brader
gifle margnouffe/gife
gourmand galaffe
idiot babache
la/le vôtre el'vôte
(une) lessive (une) battée
lèvre loupe
maintenant asteure/achteur
mécontent malcontint
méchant mécant/mordeux
mensonge mintirie
mon min
mon/ma em'
morceau neuche/morcieau
nombril boutinnette
orteil ortel/pico/cacot
pain au chocolat petit pain
papa pa
pantalon patalon/maronne
parent parint
la pêche eul pêque
petit tiot
petit-enfant p'tit-éfant
pleuvoir dracher
poisson pichon
pourquoi pourquo
pourboire dringuelle
présenter ses voeux étrenner
quelque chose dont on a oublié le nom trucmuche
réparer arfaire
revoilà arv'la
s'asseoir sissitte (faire)
sa,son es'
sans sins
serpillère wassingue
tête tiête
toi ti/ti z'aute
tirer

saquer

une eune
vraiment vraimint

 

 Dico Ch'tiDico Ch'ti

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Histoires de Cafougnette

Dans la région Nord-Pas-de-Calais, le héros des histoires drôles s'appelle en général Cafougnette. C'est Jules Mousseron, poète et mineur à Denain (près de Valenciennes 59), qui a créé ce personnage. Après sa mort, en 1943, les gens de la région ont intégré le personnage de Cafougnette dans leur folklore.
 


Cafougnette suit le convoi d'un enterrement. Un de ses amis vient le rejoindre et dit :
- Alors Cafougnette ! J'ai chu que t'femme cha n'allot pas tros fort ! Commint qu'all'va ?
Et Cafougnette, montrant le corbillard :
- Comme té vos... Tout duch'mint !  
 
Cafougnette rentre chez lui avec deux pneuds de voiture. Sa femme lui dit :
- T'es pas malate ! A quo qu'cha sert d'rapporter des pneus à l'mason ! In n'a même pas d'carette !
- Et alors ? Ti t'as bin un soutien-gorche !!
   
Cafougnette est victive d'un éboulement au fond de la mine : il est prisonnier dans une galerie avec un camarade.
- Té connos inne prière, ti ?
- Nan, j'n'in connos point !
Cafougnette insiste :
- T'allos pas à l'égliche pou t'communion ?
- Nan !
- Té n'vos pas qu'in va mourir ichi ! Faudrot faire quett'cosse ed'religieux, comme in fait à l'égliche !
- J'ai inne idée... in va faire inne quête !

lignes--8-
 Quelques Écrits rédigés

sur le livre de Guy Dubois :

Dù qu’i sont toutes ches compagnies ed’mineurs; 

 

Qui allottent d’sous terre faire ech’ dur labeur
Au pic, à l’ riv’laine, rassaquer ch’ carbon,
A l’ abattache, au herchache, dù qu’i sont ?

Dù qu’i sont les mineurs du grand saquache,
A l’bowette, à front d’talle, à l’accrochache,
Méneux d’quévaux, raccommodeux, porions
Nou pères, nou hardis taïons, dù qu’i sont ?
Dù qu'i sont vous d'mand'ront un jour vou gosses,
Les souv'nirs ed' ches gins qui allottent à l' fosse,
Pus d'chevalets, pus d'terrils, pus d'corons,
O' vous lamint'rez aussi, dù qu'i sont ?

Dù qu'i sont ches rires ed' ches filles à gaillettes,
Oubliant leu peines pour eun' amourette,
Au moulinache ouvrant comme ches garchons,
Nou lampistes et leu taillettes, dù qu'i sont ?

Dù qu'i sont ches bons jonnes ed' douze, treize ans,
Au fond , pousseux d'barroux, les pieds in sang,
Au jour , trieux d'caillaux et d'bon carbon,
Nou z'archelles ed' galibots, dù qu'i sont ?

Dù qu'i sont les Sainte-Barbe et les ducasses,
Les fiêtes ed' famille, les guinces et les fricasses,
Loin d'ches grèves et d'ches acchidints du fond,
L' tarte à gros bord, les canchons, dù qu'i sont ?

Dù qu'i sont les viux corons d'ches mineurs,
Dù qu'in partageot insonne ches bonheurs,
L'amitié s'trouvot sus l' seul ed' ches masons,
Les bons momints à ch'pignon, dù qu'i sont ?

Dù qu'i sont toutes ches compagnies ed' mineurs,
Porions, galibots, calins, ingénieurs,
Lampistes, filles à gaillettes, carrieux d'carbon,
Nou terrils, nou molettes, dù qu'i sont ?

I sont rintrés dins l'Légende ed' nou Sièque,
A l' fosse, nou pères ont souffert, ont péri,
Leu dures misères méritent qu'in les respecte,
Défindons leu chevalets, leu terrils.

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 13:13

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Dans toutes les régions de ch'Nord et de la Belgique,

on découvre des foires foraines avec leurs manèges,

c'est tout simplement la ducasse.

5720834ducasse1-jpegDucasse vient du mot : dédicace d'une église au Saint Patron.

A l'origine on dédiait une église à un Saint Patron lors d'une cérémonie,

suivie de divertissements populaires.

C'est donc devenu la fête patronale, la fête du quartier.

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La ducasse du Nord c'est la kermesse flamande.

C'est un air d'accordéon entre les baraques foraines.

C'est le bal populaire,

le tour de carrousel,

et la cuite des célibataires.

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Autrefois, tout le bourg y était, jusqu'à la lueur du matin.

Enfin, c'est l'heure des jeux et réjouissances populaires :

attractions foraines, concert, jeu de balle, tir à l'arc...,

le tout souvent clôturé par un grand bal,

où on chante, on danse et on boit.

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Les autres ducasses peuvent être :

soit une fête publique communale (XIXe siècle)

soit une organisation locales ou de quartiers.

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