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Je sonne avec la souris

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  Je vous souhaite une agréable lecture au cours de mes pensées déguisées !!! Aussi, n'hésitez pas à laisser pencher vos plumes pour vos commentaires.

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J'ai créé mon blog il y a quelques mois déjà, un passe-temps qui comble des journées bien trop longues...

Même si je me trouve près du port et à 100 m de la plage, si je profite pleinement d'un beau ciel bleu et du rayon de soleil toute l'année, la solitude s'interpose toujours...

La cinquantaine et quelques années de plus........, je suis conquise de me trouver parmi vous pour partager mes coups de gueule et mes passions.

Je vais par ce biais, vous raconter mon parcours professionnel, mon parcours de vie, mes voyages,

ce que j'aime et ce que je déteste !

 

Je vous remercie d'avance pour vos visites et vos commentaires, même si je ne vous réponds pas de suite, vos écrits me touchent et me toucheront profondément !


Merci à toutes et à tous,
à bientôt j'espère !

Amicalement, Domi

          

Avec le coeur !

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 20:46


logo_Intervilles09_blanc.jpg

 

 

Et pour la première diffusion en direct

des jeux d’intervilles


La vache ! "Intervilles" chez les Ch'tis

 

 

 

Une histoire

En 1962, Guy Lux et sa bande tournaient le premier "Intervilles" dans la cité thermale. Son maire, Jojo (Georges Donnez) devenait une petite star nationale. Saint-Amand en est marqué. La ville a un café et même une avenue "Intervilles".

 "Top à la vachette". "En voiture Simone". "Guy, je ne vous entends pas". "Nathalie, où êtes-vous ?". "Nous portons réclamation". Des phrases cultes pour un jeu culte. "Intervilles" et ses 45 ans de télé.

 

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"Shana nananana Sha nananana". A ma droite, en bleu, Saint-Amand-les-Eaux, berceau d'"Intervilles". A son actif : la première émission avec Guy Lux et la bande, en 1962. Une victoire face à Armentières, puis une accession en finale, soldée par une malheureuse défaite face à Dax. A l'époque, sur l'ORTF, s'illustre une figure bientôt mythique : Jojo. Depuis, la cité thermale a multiplié.


L'honneur du carillon

Il y va de l'honneur du clocher. Ou plutôt du carillon. La cloche du Nord a d'ailleurs inspiré un des jeux de la soirée. De même que l'endive, Paris-Roubaix ou l'eau amandinoise. Un jeu tournera autour de l'embouteillage. Et le traditionnel jeu de dés rappellera le casino.

"Intervilles" relève de la légende télévisée. Une intervention de Guy Lux, rejoint par les forts en thème et en gueule que sont Léon Zitrone et Simone Garnier. De la télé à papa qui déchaîne les passions. On raconte que le général de Gaulle a interrompu une discussion avec le chancelier Adenauer pour regarder l'émission, ses vachettes, ses jeux d'eaux, et ses maires répondant à des questions.

Le rituel s'est depuis modernisé, coloré. Il n'est plus l'Incontournable de l'été. A même été plusieurs fois rayé des programmes. Est passé de TF1 à France 3. A vu son quiz disparaître, mais son fil rouge perdurer.

"C'est un émission intergénérationnelle"

- Avec "Intervilles", c'est l'été qui commence...

" C'est intergénérationnel. Beaucoup de grands-mères qui regardent avec leurs petits-enfants. Mais c'est vrai qu'"Intervilles", ce sont des choux qui courent après des lapins et des lapins qui rattrapent un éléphant. Il y a presque un esprit BD."

 

Dans le rétro : à Saint-Amand, déjà, en 1962

Le 19 juillet 1962, Saint-Amand-les-Eaux participe à la première émission "Intervilles" de l'histoire de la télévision. Et l'emporte devant... Armentières.

On parle ici d'un temps que les moins de 50 ans peuvent difficilement imaginer. Celui de la télé en noir et blanc, avec une seule chaîne. Celui d'avant la couleur, la télécommande et les écrans plats.

Le 19 juillet 1962, donc, la "télé" débarque à Saint-Amand et Armentières avec armes et bagages. Dans chaque ville, un car de reportage, quatre caméras, soixante techniciens et des milliers de supporters massés sur les places pour ce qui est alors une prouesse technique : un jeu réalisé en direct et en duplex à une heure de grande écoute. Toute la France est devant sa télé et pour ceux qui ne sont pas encore équipés, dans les deux villes, plusieurs dizaines de petits écrans sont installés en extérieur.


Géants et tir à la corde

Dans le rôle de chef d'orchestre, Léon Zitrone "cause dans le poste" depuis Saint-Amand. Guy Lux et Léon Zitrone lui donnent la réplique à Armentières. L'émission cobaye d'"Intervilles" fait alterner épreuves sportives et culturelles, un peu dans la tradition de "La tête et les jambes".

Chaque ville a mobilisé ses gros bras et ses forts en thèmes.

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Les vachettes ne sont pas encore au menu.

Elles arriveront huit jours plus tard pour une rencontre

...entre Dax et Bayonne.

 

 

Dans le programme de l'époque : tir à l'arbalète, course de tonneliers et de géants, bras de fer, tir à la corde... et questions diverses. Mais pour départager les équipes, comme dans les matchs de foot serrés, c'est une épreuve de tirs au but qui met en présence les premiers magistrats de chaque ville. A ce petit jeu-là, c'est l'Amandinois Georges Donnez qui se montre le meilleur. Son quasi sans-faute dans sa série de pénaltys lui vaut une notoriété nationale. La faconde du célèbre "Jojo" traverse l'Hexagone.

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Après avoir joué les cobayes pour "Intervilles", Saint-Amand repiquera régulièrement au jeu. Dès 1965, l'émission à succès prend déjà une dimension internationale. La cité thermale rencontre sa voisine belge de Ciney. La mondialisation est en marche...

 

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