Il y a une quarantaine d'année déjà, un marchand de frites dunkerquois intelligent se faisait construire un chariot "ad hoc", dans le genre de ceux d'à présent, pouvant contenir provision de pommes de terre, foyer, énorme marmite, couteau spécial, abriter le marchand et se déplacer facilement.
C'est ainsi que nous sommes arrivés au dernier cri actuel, avec un petit comptoir de chaque coté et une bâche pour fermer le coté d'où souffle le vent.
Elles sont incontournables et font partie du paysage culinaire de la région et les Ch'tis en sont très fiers.
Celles qu'on trouve dans la région Nord-Pas-de-Calais, en Picardie et aussi en Belgique, sont le plus souvent un mobil-home ou une caravane amménagée pour y vendre des frites et autres spécialités du Nord :
- Frites carbonnade
- Sandwichss américains (au jambon, pâté ...)
- Fricadelle
- Cervelas
Les frites sont accompagnées par de nombreuses sauces (aïolie, américaine, andalouse, cocktail, ketchup, mayonnaise, piccalili, samouraï, tartare...) HISTOIRE DE ...FRITES !!!
Les frites sont servies en cornet. La sauce peut être servie à part dans un pot ou directement versée sur les frites. Le cornet est petit, moyen ou grand.

Ce n'est ni une coutume ancestrale, ni une tradition structurée, c'est simplement un aspect de notre vie quotidienne.
Baraque vien du Wallon BARAKE qui désire une construction sommaire ou une roukotte. En Néerlandais, on dit rietkot ou frietkotje.
La baraque à frites se présente sous la forme d'un espace compact ouvert par une large bawète (ouverture, guchet) à travers laquelle se fait la communicatiob avec le client.
Parfois, c'est une véritable petite salle qui a était construite.
La baraque à frites peut être ambulante. Certains sont sur les marchés, d'autres sur les foires foraines.

Elément typique !!!
Combien en reste-t-il ? Environ 300, selon le président de "L'Amicale de la Frite", sur les deux départements du Nord-Pas de Calais, alors qu'on en a compté jusqu'à 8000. Les premières baraques sont apparues en Belgique vers 1860, à proximité des usines. Elles offraient au prolétariat de l'époque une restauration rapide et pas chère. Puis, avec le développement du chemin de fer, elles ont accompagné la construction des gares, avant de se multiplier le long des routes quand l'usage de la voiture s'est démocratisé. Provisoire et mobile par définition, la baraque à frites n'a cessé de suivre ainsi le chaland, en se greffant de préférence sur ses lieux de loisirs: au bord des plages, à l'avènement des congés payés… dans les ducasses, où la puissante odeur de la friture se mêlait à celle de la barbe à papa et des pralines… sous les tribunes des stades... C'est pour cela qu'elle est souvent associée, dans la mémoire, à l'image de la fête.