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Je sonne avec la souris

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  Je vous souhaite une agréable lecture au cours de mes pensées déguisées !!! Aussi, n'hésitez pas à laisser pencher vos plumes pour vos commentaires.

Pêle-Mêle

A vos Crayons

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J'ai créé mon blog il y a quelques mois déjà, un passe-temps qui comble des journées bien trop longues...

Même si je me trouve près du port et à 100 m de la plage, si je profite pleinement d'un beau ciel bleu et du rayon de soleil toute l'année, la solitude s'interpose toujours...

La cinquantaine et quelques années de plus........, je suis conquise de me trouver parmi vous pour partager mes coups de gueule et mes passions.

Je vais par ce biais, vous raconter mon parcours professionnel, mon parcours de vie, mes voyages,

ce que j'aime et ce que je déteste !

 

Je vous remercie d'avance pour vos visites et vos commentaires, même si je ne vous réponds pas de suite, vos écrits me touchent et me toucheront profondément !


Merci à toutes et à tous,
à bientôt j'espère !

Amicalement, Domi

          

Avec le coeur !

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Trafic Booster

12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 17:04

 

3) Sac et étui à crayonA cette époque, j'allais à l'école primaire 30 heures de cours et oui ! quand on voit les parents qui se plaignent aujourd’hui pour les quelques heures de plus alors qu’effectivement on peut s’apercevoir que c’est tout de même des heures en moins passées en classe !!!!

(8h30 – 12h00 et 14h00 – 17h00) sauf le jeudi et le dimanche, bien sûr. Sinon c'était tous les jours et même le samedi !

- En 1964 ou 65 nous avions congé le samedi après-midi à 15h30.

Quelques années plus tard ... nous n'avions plus cours du tout le samedi après-midi et le mercredi était campo au lieu du jeudi.



Une journée particulière…

Gueling-Guelang, Gueling-Guelang !  La cloche vibre… l’instit la tient dans ses mains, afin de retenir l’attention de tous les élèves. Elle invite fortement les enfants à garder le silence et à se mettre en rang deux par deux à la place de leur classe respective. 

Dans nos petites communes rurales, l’école se trouvait, et se trouve encore souvent juste à côté de la mairie. 

Les locaux consistaient en une ou plusieurs classes selon l’importance de la population. Quelquefois, une classe suffisait car l’instituteur ou l’institutrice était en charge de l’ensemble des élèves, toutes sections confondues – allant de la plus petite classe jusqu’au certificat d’études. 
Intérieurement, toujours le même schéma : l’estrade sur laquelle se trouvait le bureau de l’enseignant, avec, derrière, le tableau noir, les craies et la brosse de feutre. 


Nous utilisions des crayons-mine, nous avons droit à un taille-crayons près de la porte de la classe.  Inutile de vous dire que nous n’avons pas droit à nos propres petits aiguisoirs qui risquent de tacher nos doigts et nos cahiers brouillons. 



Ecole-primaire-Belcaire-028

Deux magnifiques tableaux noirs ornaient les murs sur deux côtés de la salle. L’un était juste derrière l’estrade où se retrouve le grand bureau en chêne de l’instit et l’autre juste en face des fenêtres qui donnent sur la cour. Des craies blanches et de couleurs étaient souvent utilisées afin de souligner les choses importantes qu’elle voulait nous transmettre. Une carte géographique enroulée un peu plus haut de ce tableau noir.

 



ecole-de-rang

 

Au centre de la grande salle de classe, il y avait nos pupitres. Se suivant à la queue leu leu. Sur le dessus du pupitre lui-même, une place était prévue pour les crayons, plumes, porte-plume. Tout à côté un emplacement était creusé pour recevoir  le petit encrier qui nous servait tout au long de l’année. Une partie inclinée qui facilitait l’écriture recouvrant la majeure partie du pupitre. 

 

 

 

Au mur, étaient affichés les tables de multiplication et de division, la carte de France avec les départements (que l’on connaissait par cœur, les régions et l’atlas mondial, l’anatomie du corps humain, et quelquefois. Parfois, dans un coin, on pouvait voir un herbier ou encore un squelette reconstitué. 

Tout ce que l’on jugeait nécessaire à une bonne instruction…… 

 



Autre élément incontournable : le poêle à bois et charbon qui trônait là, bien en vue avec son tuyau spiralé, traversant parfois toute la pièce pour arriver au trou d’évacuation.

L’entrée en classe des écoliers avait lieu à 8 heures 30 le matin pour que les élèves de la campagne aient le temps de faire le trajet à pied (3-4 kilomètres, voir plus !) et cela se passait dans l’ordre et la discipline. Le cérémonial était partout le même : dire bonjour à la maîtresse, se mettre en rang par deux, subir l’inspection des cheveux (à cause des poux) et des mains (pour la propreté), franchir la porte de la classe sans précipitation, ensuite gagner sa place, et debout, attendre.



imagesQuand tout le monde était installé, on commençait, selon le jour, par la leçon de morale ou l’instruction civique qui avaient pour but d’enseigner les droits et devoirs de tout être humain et de tout citoyen – la France étant un Etat, et les Français des citoyens. Chaque jour, une maxime était écrite au tableau ayant trait à la vie familiale, à la vie en société, à l’instruction, aux règles de vie corporelle, à la patrie, etc….. 

     C’était, par exemple :

  • Il faut toujours obéir à sa conscience
  • N’oublie pas ton origine et ne rougis jamais de tes parents
  • Rendre heureux son vieux père et sa vieille mère est le plus doux des devoirs
  • L’instruction est un trésor, celui qu’on emporte toujours avec soi ; il faut en faire bon usage
  • La politesse est un fonds qui ne coûte rien et rapporte beaucoup
  • Il n’est si bon pain que celui qu’on a gagné
  • Le respect de la loi est le premier devoir du citoyen ; sans la loi il n’y a que la force etc……

 

 

On passait ensuite à la dictée, souvent en rapport avec le thème de la morale, puis à la grammaire. Après la récréation, c’était place au calcul qui faisait une large place au calcul mental- une véritable gymnastique du cerveau que certains maîtrisaient parfaitement, d’autre beaucoup, beaucoup moins…. 

     A midi, on rentrait chez nous pour le repas.

 2) table multip
L’après-midi, on attaquait selon les jours, l’histoire et la géographie ou les sciences naturelles et on faisait la pause récréation de l’après-midi. On se dégourdissait les jambes en jouant à la marelle, à saute-mouton, à colin Maillard, en sautant à la corde - les garçons préférant souvent les billes et les osselets quand ce n’était pas la bagarre. Il y avait forcément toujours des caïds. 

Le sport, par contre, on ne connaissait guère et on terminait la journée de classe par la récitation, le chant ou les travaux manuels pour les filles, qui étaient pris en compte pour le certificat d’études. 

 

 

A 5 heures de l’après-midi, la cloche sonnait, libérant ainsi les écoliers. Certains rentraient chez eux, d’autres restaient à l’étude pour faire les devoirs – les parents savaient qu’ils ne faisaient pas les imbéciles ! 

 

 

Voilà à quelque chose près, à quoi ressemblait une journée d’école jusque dans les années 60. On était fier alors de finir sa scolarité à 14 ans avec le certificat en poche. Pour les plus doués que l’instituteur jugeait apte à poursuivre les études et pour les enfants dont les parents avaient une belle situation, la scolarité dans le village s’arrêtait à 11 ou 12 ans. Ils partaient alors en pension pour obtenir le brevet élémentaire – ce qui était déjà bien – ou le baccalauréat pour ceux qui visaient une carrière de médecin, de pharmacien, de notaire, d’avocat, de professeurs etc…. 

 

1) Encrier - plume - pâté et papier buvard

 

 

J’ai oublié de vous préciser qu’à cette époque-là, la blouse était obligatoire, les filles ne portaient pas encore les pantalons et les cabinets d’aisances, rustiques se trouvaient……..au fond de la cour. 

 

 

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commentaires

J
je nais pas fait de grande etude mais cetais le bon temp
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G
Je me souviens bien de ces horaires, le samedi après-midi on finissait plus tôt, on balayait la classe à tour de rôle, il n'y avait pas de cantine on faisait 4 voyages par jour soit pour moi et ceux de mon quartier 10kms on était pas accompagné par les parents
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C
j'ai été scolarisé à partir de 1956, mais je ne me rappelle plus des horaires d'école, d'accord pour les 30h hebdomadaires, d'accord que nous n'allions pas à l'école le jeudi, mais je ne me souviens pas que j'allais le samedi après midi et les horaires de classe
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P
Bonjour, moi je me souviens le samedi am. J'habitais le sud ouest très rugby. Quand il y avait le tournoi des 5 nations dans les années 65. Nos maîtres regroupaient 2 classes. Nous étions assis sur une seule fesse avec un camarade (donc à 60 dans la salle) et ils amenaient un téléviseur (grand écran... genre 67 cm de l'époque, en noir et blanc) et on regardait le match le samedi am. Ceux qui étaient au fond de la salle ne devaient pas voir grand chose. Je me souviens aussi des sévices physiques "tirer la gorge d'un coup sec" c'était à pleurer. A+ les vieux
P
Merci de ces precisions, je me souvenais bien de tout cela mais lors d'une discussion familiale, une jeune enseignante ne voulait pas me croire
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M
Bonjour <br /> Merci pour le partage de vos souvenirs .<br /> Avez vous connu la boite à jetons en forme de domino de 20 cm sur 15 environ , contenant des jetons que nous devions poser sur le dessus de la boite pour apprendre à compter ? <br /> Les élèves de cette époque se souviennent des bûchettes mais aucun ne se souvient de la boite à jeton . Impossible de trouver la trace sur le net ...et ça n'est pas faute d'essayer ;) . Merci pour votre attention .<br /> Bone journée. <br /> Cordialement
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R
Oh la la. Moi sí je me souviens des jetons en couleur et des bûchettes. Je me souviens aussi des balances et les poids. 1 gramme jusqu'arriver à 1 kg et plein de petit trucs pour apprendre les meusures, les pouds, les bons points...